Bucarest est à un tournant de son histoire. Le traumatisme communiste est encore récent. Les étudiants et jeunes travailleurs d’aujourd’hui sont la première génération qui n’a pas vécu sous la dictature.

L’architecture doit tenir son rôle de marqueur historique, et participer à l’évolution et au développement de la ville.

Consolider la ville de Bucarest, c’est mettre en avant des qualités urbaines qui ont été dégradées, que l’on ne perçoit plus. La complexité de la ville est un atout, un terreau fertile pour la conception architecturale.

Le projet tire profit de son site d’implantation pour en révéler les qualités urbaines et devenir le support de la vie sociale du quartier.

Le parti-pris de la monumentalité est une entrée du projet qui est un vecteur d’attractivité, une impulsion pour la régénération du centre urbain. Le programme des Bains fédère et rassemble les habitants autour d’une tradition partagée.

Ainsi, les Grands Bains de Bucarest, réhabilitent les usages traditionnels et redonnent aux habitants une place dans le renouvellement urbain.